Acte & Patrimoine
Conseil en Gestion Privée

Si les fonds en unités de compte (ou fonds multi-supports) font miroiter des promesses de gains plus intéressantes que l’assurance-vie, ils ne peuvent s’aligner en matière de garantie sur le capital investi. La logique de l’épargne étant par essence protectrice, les assureurs ont pensé à la garantie plancher qui permet de minimiser les risques inhérents à l’orientation de l’épargne vers des fonds en action, notamment en bourse. Et si la garantie plancher permettait de jouir du meilleur des deux mondes ? C’est ce que nous allons découvrir !

Qu’est-ce que la garantie plancher ?

En assurance-vie, la garantie plancher vise à garantir le capital destiné au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) du contrat indépendamment des performances de la bourse. Le souscripteur peut donc éliminer les fluctuations baissières éventuelles car, in fine, les sommes transmises à ses bénéficiaires ne pourront être inférieures au total des versements qu’il a réalisés. Selon les contrats signés et les options sélectionnées, la garantie plancher pourra être activée en cas de décès du souscripteur, de chômage ou de maladie invalidante. Cela dit, elle peut être optionnelle ou comprise dans le contrat et son coût intégré aux frais de gestion annuelle. Elle se décline en 4 formes distinctes :

  • La garantie plancher simple : c’est la formule la plus simple et la plus répandue. Elle garantit aux bénéficiaires de toucher, à minima, le total des versements réalisés par le souscripteur (moins les éventuels retraits ou avances consenties). Evidemment, si le contrat a généré des bénéfices, ils seront distribués aux bénéficiaires ;
  • La garantie vie majorée ou vie universelle : à la différence de la garantie simple, le montant du capital plancher à verser aux bénéficiaires est choisi par le souscripteur selon une grille présentée par l’assureur. La garantie vie majorée peut être souscrite à tout moment après signature du contrat. Toutefois, selon l’état de santé du souscripteur, celui-ci peut se voir imposer un examen médical pour y accéder ;
  • La garantie plancher indexée : créée pour pallier aux effets de l’inflation, la garantie indexée est basée sur le principe de la garantie simple, à la seule différence que les versements sont revalorisés annuellement à un taux prévu dans le contrat ;
  • La garantie plancher cliquet : elle peut être souscrite à tout moment, à condition que l’assuré, qui doit avoir moins de 65 ans, passe un examen médical. L’avantage de la garantie cliquet est que son capital garanti est égal à la plus haute valeur atteinte par le contrat, mais elle peut être très coûteuse pour les personnes de plus de 60 ans.

Garantie plancher : ce qu’il faut retenir

On dit que le diable est dans les détails… l’expression est d’autant plus vraie lorsqu’il s’agit de contrat d’assurance, et la garantie plancher ne fait pas exception à la règle. Cela dit, les assureurs ne proposent pas tous la même chose au même prix.

Comme pour toute assurance, il est essentiel de s’informer sur les conditions d’application du contrat. Par exemple, la garantie décès peut être sujette à des exclusions qu’il faudra connaitre avant de souscrire. Cela peut inclure la pratique de sports dangereux, des accidents dont le souscripteur est à l’origine, etc. L’âge est une autre clause d’exclusion qu’il faudra prendre en compte car la plupart des garanties « cessent » après 75 ans, voire 70 ans. A ce moment-là, des garanties « vie entière » peuvent être proposées, mais elles ont un coût : plus de 1 000 euros par an après 70 ans ! Vous souhaitez en savoir plus sur la garantie plancher et son fonctionnement, n’hésitez pas à contacter Acte Patrimoine, expert en gestion de patrimoine. Nous nous ferons un plaisir de vous renseigner sur les solutions d’épargne les mieux adaptées à vos aspirations !