Acte & Patrimoine
Conseil en Gestion Privée

Placement plaisir par définition, l’art n’en demeure pas moins un investissement à valeur sûre. Photographies, sculptures, peintures… les créations artistiques sont considérées depuis quelques années comme une classe d’actifs alternative pour diversifier et faire fructifier son patrimoine, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.

Comment se porte le marché de l’art ?

Le produit des ventes aux enchères d’œuvres de « Fine Art » dans le monde est impressionnant. Après deux années de repli, il a atteint 14,9 milliards de dollars en 2017, contre 12,45 milliards en 2016, selon le rapport annuel du leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’art Artprice. Les progressions ont été essentiellement enregistrées aux Etats-Unis (+53%) et en France (+48%).

La performance du marché de l’art français est due essentiellement à la qualité des œuvres proposées par les deux grandes maisons anglo-saxonnes de ventes aux enchères Christie’s et Sotheby’s qui ont respectivement affiché un Chiffre d’Affaires en croissance de +58% et +35% à Paris. La France, occupant le quatrième rang, a représenté 5,3% du Chiffre d’Affaires mondial, avec 748 millions de dollars, devant l’Allemagne (256 millions de dollars, + 12%).

Contrairement à d’autres places de marché comme la Suisse, Monaco ou Singapour, les œuvres d’art bénéficient en France d’un régime fiscal privilégié. Ainsi, 25% des français se disent prêts à procéder à l’achat d’une œuvre d’art, valeur refuge en période de crise.

Une fiscalité toujours attrayante

Les œuvres d’art et les d’objets de collection ou d’antiquités de plus de 100 ans n’ont jamais été assujettis à l’impôt sur la fortune (ISF). Une telle exonération vise à favoriser la compétitivité du marché de l’art français et à prévenir la délocalisation de nombreuses œuvres artistiques hors des frontières hexagonales. La fiscalité est aussi avantageuse à la revente tant pour les particuliers que les entreprises. Le vendeur peut choisir entre :

  • la taxe forfaitaire : elle se calcule directement sur le prix de vente. Son taux s’élève à 6% auquel s’ajoute 0,5% de la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). La ponction globale s’établit ainsi à 6,5% depuis 2014, contre 5% auparavant. Il est à noter que cette ponction vise uniquement les objets d’art et de collection. Les métaux précieux sont soumis à un taux spécial de 11,5% ;
  • l’imposition de la plus-value réelle : le vendeur peut choisir de n’être imposé que sur sa plus-value à condition de justifier de la date et du prix d’achat (frais d’acquisition et de restauration inclus). La plus-value est imposée à un taux de 19% auquel s’ajoute 17,2% de prélèvements sociaux, soit une taxation globale de 36,2%.

Investisseurs et amateurs peuvent ainsi continuer à agrandir leurs collections, tirant profit d’une fiscalité douce. Investir dans l’art doit toutefois reposer sur une décision éclairée. Pour bien choisir votre œuvre et obtenir un bon rendement, prenez contact avec Acte patrimoine !