Acte & Patrimoine
Conseil en Gestion Privée

L’impôt devenant proportionnel avec la mise en application de la Flat-Tax le 1er janvier 2018, plusieurs options d’investissement à la fiscalité autrefois désavantageuse deviennent désormais très intéressantes. C’est le cas du Crowdlending (sous famille du Crowdfunding qui veut dire « financement participatif »), qui profite de ce nouvel environnement fiscal beaucoup plus favorable. Aujourd’hui, les plateformes de financement participatif promettent des taux d’intérêt de 10% sur des opérations de financement d’entreprises.

Comment fonctionne le Crowdlending ?

En termes simples, le financement participatif permet au grand public d’investir dans des PME en leur prêtant de l’argent sur les plateformes de Crowdlending. Le particulier, devenu investisseur, passe par un intermédiaire (plateforme de Crowdlending) pour prêter directement de l’argent aux entreprises de son choix. A la clé, une rentabilité brute pouvant atteindre les 10%, en plus de l’opportunité de soutenir l’économie réelle en finançant des TPE et PME dans leur phase de développement.

Pour les entreprises, le Crowdlending est une autre source de financement qui permet de sortir des contraintes du schéma classique du prêt bancaire. Le Crowdlending se distingue aussi par sa rapidité d’exécution, ce qui explique l’engouement des entreprises pour lever des fonds via le financement participatif : l’accord de prêt est obtenu sous 48 heures, contre plusieurs semaines chez les banques.

Comment investir dans le Crowdlending ?

Pour commencer à investir, il faut naturellement s’inscrire sur une plateforme de Crowdlending. A ce niveau, plusieurs options s’offrent aux particuliers : plateformes spécialisées (immobilier, développement durable…) ou généralistes, présence ou non d’une assurance, taux fixe ou déterminé aux enchères, prime de bienvenue… Toutefois, les critères de choix les plus importants demeurent l’ancienneté de la plateforme, le taux de défaut de paiement constaté et le montant des financements en cours. C’est grâce à ces critères que l’investisseur pourra réduire les risques et maximiser ses chances de gain.

Inscription faite, l’investisseur aura accès aux différentes fiches de projets à financer, énumérant les éléments essentiels de chaque projet : nature du projet, informations sur l’entreprise emprunteuse (notamment son chiffre d’affaires et ses résultats d’exploitation), durée de remboursement, montant de financement demandé, délai pour obtenir les fonds… Par ailleurs, la règle générale des investissements s’applique aussi au Crowdlending. En d’autres termes, plus il y a de risques, plus les opportunités de gain sont grandes et vice versa. Généralement, les plateformes attribuent des notations de risque à chaque opération de financement participatif, ce qui permet de déterminer le taux d’intérêt.

La troisième étape consiste à alimenter un compte (appelé compte de cantonnement et généralement géré par une banque partenaire de la plateforme) sur la plateforme par virement bancaire ou par carte. Il faut savoir que cela ne vous engage en rien et que vous pouvez récupérer les montants versés à tout moment. A partir de là, vous pouvez contribuer aux projets qui vous intéressent en faisant une proposition de financement.

Crowdlending : quels risques pour l’investisseur ?

Comme tout produit financier, le Crowdlending n’est pas sans risques pour les investisseurs :

  • Risque de défaillance de la plateforme: comme toute entreprise, les plateformes de Crowdlending peuvent déposer leurs bilans et arrêter définitivement leur activité. Le cas échéant, les sommes prêtées seront remboursées mais sans possibilité de les réinvestir ;
  • Risque de défaillance de la banque: ce risque est très faible eu égard à la réglementation bancaire, mais il reste tout de même possible. Au cas où cela arrive, les dépôts des investisseurs sont couverts jusqu’à 100 000 euros par client grâce à la garantie des dépôts ;
  • Risque de défaillance de l’entreprise: c’est le cas le plus fréquent et où le risque de perdre le capital investi est le plus probable. Si l’entreprise emprunteuse ne peut plus rembourser ses crédits, la plateforme de Crowdlending peut engager une procédure de recouvrement ou activer l’assurance d’indemnisation si elle en dispose.

Pour mieux comprendre le financement participatif, n’hésitez pas à faire appel à Acte Patrimoine, le spécialiste de la gestion de patrimoine. Nos experts s’engagent à vous apporter des réponses avisées et un accompagnement de qualité !