Acte & Patrimoine
Conseil en Gestion Privée

Le Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) est souvent confondu avec les plus connues SCPI, il s’agit pourtant de deux concepts bien différents. Les FCPI sont des solutions de défiscalisation, afin de minorer l’impôt sur le revenu ou sur la fortune, se présentant sous la forme d’un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) de droit français agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF).  Acte Patrimoine vous en dévoile un peu plus.

Un investissement collectif pour des sociétés dites innovantes

Le Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) est, pour résumer, un capital investissement  dédié aux particuliers, leur permettant plus précisément d’apporter du capital à des sociétés à la recherche de fonds pour financer leur développement. Ainsi, l’argent collecté est injecté dans le capital de plusieurs jeunes sociétés. A noter que les FCPI doivent réserver au minimum 70 % de la collecte à destination de petites et moyennes entreprises non cotées et à caractère innovant.

Ce caractère innovant est déterminé par Oséo, filiale de la banque publique d’investissement, ou encore grâce à un ratio, budget Recherches & Développement sur chiffre d’affaires, qui doit être supérieur à 33 %. Il faut également préciser que les FCPI représentent un profil de risque assez important en matière de perte en capital, mais qu’ils peuvent tout de même être synonymes de rendements très intéressants à long terme.

Des avantages fiscaux soumis à conditions

Les FCPI séduisent essentiellement par l’économie d’impôt qui en résulte. Vous pouvez en effet déduire 18 % de la somme investie l’année suivant votre investissement, plafonné à 12 000 euros pour une personne seule, le double pour un couple. Pour ce faire, deux conditions doivent être respectées :

  • la société de gestion du FCPI doit avoir investi au moins 70 % de l’actif du FCPI dans un délai de deux ans ;
  • le souscripteur doit garder ses parts au minimum cinq ans, sous peine de devoir rembourser l’État (avec toutefois des exceptions, comme en cas de décès, de licenciement, ou d’une invalidité du souscripteur).

137 000 particuliers ont souscrit à des FCPI en 2017.Si vous souhaitez également investir dans ces fonds communs, il convient de bien vous renseigner sur divers points, notamment :

  • le montant des frais de gestion appliqués (droits d’entrée et frais de gestion) ;
  • la crédibilité et la solidité des sociétés de gestion qui proposent ces produits ;
  • la performance passée des fonds.

Avant de vous engager, et afin de faire le point sur votre situation et vos projets, n’hésitez pas à prendre contact avec Acte Patrimoine, conseil de gestion en patrimoine. Vous bénéficierez ainsi de conseils avisés en corrélation avec vos attentes.